mercredi 7 janvier 2015

Vive le vent

Les vacances de Noël n'ont pas été synonymes cette année d'otite et de gastro, mais de voyage loin très loin dans une autre galaxie: la Bretagne.

Le voyage depuis Strasbourg s'est fait en train: je passe sur la longueur du trajet Strasbourg/Quimper, les wagons bondés, l'exiguïté des places et les courses dans le métro avec 2 enfants et un bébé dans une poussette pour faire le changement de gare en 50 minutes à l'heure de pointe...
Par contre, ce que je trouve insupportable, ce sont les commentaires des gens. Je n'ai pas oublié que j'ai aussi dans le passé souffert des bruits des enfants des autres et je suis descendue du train à plusieurs occasions en disant à la personne qui venait m'accueillir :"il y avait encore des gosses hyper bruyants, ça m'a gâché tout le voyage"; mais je ne me suis jamais permise d'agresser les parents. Or à trente minutes de l'arrivée à Quimper, alors que les enfants sont dans les transports depuis 7 heures du matin et qu'on fait ce qu'on peut pour les occuper (Alan, personne ne l'a entendu et Elliot a passé le plus clair de son temps à dessiner des tortues Ninja), une vieille me dit: "Vos enfants sont insupportables, enfin...je suppose que c'est l'éducation à l'anglaise! Depuis Paris, j'ai la tête comme ça! Les enfants, madame, ça s'éduque.". Bon, je reconnais qu'Etienne était en grande forme, mais cette remarque raciste et insultante donne à réfléchir. On pourrait la mettre sur le compte de l'aigreur d'une vieille qui n'a jamais eu d'enfants, ou qui a oublié comment c'est quand c'est petit, mais au retour, alors que nous avions été aussi irréprochables que possible, évacuant Etienne à chaque fois qu'il haussait le ton, c'est une jeune fille qui m'a demandé, poliment cette fois-ci, si je voulais bien demander à mon enfant de parler moins fort, parce que, après tout, on est dans un train.
Oui, on est dans un train, et c'est justement ça le problème: il s'agit de transport en commun; et supporter la collectivité, on dirait que beaucoup de gens ont oublié ce que ça veut dire. Chacun semble vouloir passer le trajet dans sa bulle avec ses écouteurs dans les oreilles et fixer son écran sans être perturbé; peut-être les tarifs astronomiques pratiqués par la SNCF font-ils espérer aux voyageurs qu'ils bénéficieront du confort de la première classe, mais je crois qu'il s'agit plutôt d'un individualisme grandissant . En Allemagne, il y a des wagons consacrés tout particulièrement aux enfants, cela évite aux parents de se faire insulter, mais cela ne risque-t-il d'encourager cette incapacité à vivre ensemble ?

Bref, enfin arrivés, on a pleinement profité de l'air marin et fait le plein de vent humide. Au programme, 
- footing sur la plage

- collecte de coquillages
- promenade avec Manou sur les dunes dans les labyrinthes (ça décoiffe)


Le jour de Noël:
- repas de famille dans le gîte avec moult oncles, tantes, cousins et petits cousins


- partie de frisbee

Le problème, avec le frisbee, quand il y a du vent, c'est que.....

Et voici le héros du jour...le balai-bRosse!

De retour à Strasbourg, nous passons du crachin à la neige, avec les activités qui s'ensuivent

Et fêtons dignement le nouvel an ("l'anniversaire de l'apéro" selon Etienne) par une boum endiablée.
Le problème dans les boums, c'est qu'il y en a toujours qui restent assis,                                                
soit parce qu'ils ne savent pas danser, soit parce qu'ils sont carrément coincés.